Contexte

Malgré les efforts consacrés à la construction de retenues d’eau et à l'irrigation, l'accès à l'eau reste difficile, soit par insuffisance des installations, soit à cause du coût de forage ou de creusage de puits qui est trop élevé. C'est donc aujourd'hui le frein majeur à la pérennisation des activités maraîchères. L’Union des groupements Naam d’Ouindigui a bénéficié d’appuis pour mettre en place de grands jardins maraîchers. Ces jardins ont permis à une centaine de femmes d’y cultiver des légumes avec succès.

Leur famille a pu améliorer leur situation si bien que d’autres femmes membres du groupement souhaitent aujourd’hui faire de même. Comme toutes les récoltes peuvent être facilement vendues, la concurrence n’est pas un problème. L’idée est même de diversifier la production en plantant des pommes de terre, ce qui se fait peu aujourd’hui.

Le problème principal vient du fait que les familles locales n’ont pas les ressources nécessaires pour mettre en place les infrastructures permettant de développer des activités génératrices de revenus. Dans le cas des jardins, il faut creuser des puits pour bénéficier de l’eau d’arrosage. Il faut aussi installer des grillages pour éviter que les animaux laissés en divagation n’y pénètrent.

Organisation : Nouvelle Planète

Pays : Burkina Faso

Lieu : Ouindigui

Période concernée : 2017

Bénéficiaires : 258 femmes membres des groupements paysans

Partenaire local : Union des groupements NAAM de Ouindigui

Coût du projet : 26'569 CHF

Contribution FICD : 13'200 CHF

  • Canton du Jura : 13'200 CHF

Statut : terminé