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EDITORIAL
Une journée pour défendre des droits
Le 8 mars est une journée particulière, elle vise à mettre en avant les graves manquements qui concernent la moitié de l’humanité, à commencer par le nom de cette journée trop souvent raccourci à sa plus simple expression “Journée internationale des femmes”.
Fort heureusement, ces dernières années, un sursaut littéraire bienvenu a remis l’église au milieu du village : la journée du 8 mars est la Journée Internationale des droits des femmes ou même de lutte pour les droits des femmes, selon les sources. D’ailleurs, on peut constater que la description des Nations Unies a un train de retard concernant l’appellation de cette journée particulière.
Parmi les Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030, relevons le numéro 5 qui s’intéresse plus particulièrement aux femmes et aux filles : “Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles”. Il part du constat que l’inégalité des sexes constitue l’un des principaux obstacles au développement durable. Ainsi, au sein de nos organisations-membres, de nombreux projets soutenus par la FICD traitent de cette question de l’égalité du genre par une attention particulière aux femmes. Parmi les objectifs de ces actions, on retrouve notamment l’autonomisation des femmes par l’acquisition de nouvelles compétences, - ce qui vise à réduire leur vulnérabilité - ou encore le développement de formations continues afin d’assurer la pérennité des offres de soins.
Avec satisfaction, on remarque également d’importants progrès dans l’employabilité et la création d’entreprises portées par des femmes dans les pays du Sud. Relevons l’exemple de l’Institut Agricole d’Obala, soutenu par la FICD via des contributions des cantons de Berne et du Jura, dont environ 45 % des effectifs est composé d’étudiantes. Elles représentent même 40 % des entrepreneures qui ont créé une entreprise agricole.
Malgré ces succès, de nombreux progrès restent à faire. Au cours de l’année 2023, la Confédération a accordé plus facilement l'asile aux femmes afghanes en raison notamment de la dégradation de leur condition de vie depuis le retour des talibans au pouvoir. Cet assouplissement est en passe d’être rediscuté au Parlement.
Lors de la remise en cause de l’IVG aux Etats-Unis, il y a deux ans, une citation attribuée à la philosophe Simone de Beauvoir est ressortie régulièrement dans la presse et les réseaux sociaux : “N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question [...].” Cette phrase prophétique est toujours plus d’actualité et nous rappelle que la notion de lutte pour les droits des femmes est fermement indissociable de cette journée du 8 mars.
Bruce Rennes ● Chargé de projets de la FICD
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Pour lutter contre l’émigration : la formation
Il y a près de 25 ans, la Fondation Avenir Madagascar (FAM) a participé à la création de l’ESSVA, université professionnalisante à Antsirabe. Depuis lors la FAM fournit des bourses aux futur·e·s cadres de Madagascar en se centrant sur les demandes des plus démuni·e·s avec les meilleures chances de réussite dans leurs études.
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Aider les jeunes congolais à vivre dans leur pays, un défi...
À la question de savoir quelle est la plus grave menace qui pèse sur l’avenir de l’humanité, Boutros Boutros-Ghali, alors Secrétaire général des Nations Unies, répondait : « Le déséquilibre entre les pays riches et les autres. On pourrait ajouter, encore plus simplement, le déséquilibre entre pauvres et riches, qui détruit tout tissu social et nie toute solidarité.[Lire l'article]
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A LIRE, VOIR OU ÉCOUTER. Chaque mois, un membre de la Commission d'information de la FICD vous propose de découvrir un livre, un film ou un spectacle en lien avec les thématiques de la fédération. Ce mois-ci, Eugénie Bron présente "L’amour nègre", de Jean-Michel Olivier : Moussa est né en Afrique, dans un petit village coincé entre la mer et un volcan éteint. Il a 10 ans, lorsque sa vie prend une tournure différente. Il est adopté par un couple de stars de cinéma.
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BRÈVES
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Atelier Danse - création d'une chorégraphie.
Dans le cadre de CIP-Solidaire qui aura lieu le 26 mai prochain, Amadou Dieng propose de créer une chorégraphie en 5 répétitions de 2h qui sera présentée le 26 mai. Le nombre de participant·e est fixé à 20 danseur·euse·s, accessible dès 10 ans. [Information]
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Vernissage de l’exposition Migration – Voix de femmes, à Delémont. Après Tramelan, Porrentruy et Courtemelon, le Collège de Delémont accueillera à son tour l'exposition Migration – Voix de femmes du 11 au 28 mars 2024. Le vernissage aura lieu le mardi 12 mars à 17h. Vous y êtes cordialement invité·s. [Information]
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SAVE THE DATE - Conférence de la Fondation Gobat pour la paix. Le but de la Fondation Gobat pour la paix est de favoriser la paix dans le monde par le biais de la formation, de la recherche, du conseil, de la communication, de la réception de délégations internationales et par des actions de lobbying en faveur de la paix. Dans le cadre de CIP-Solidaire, un représentant de la fondation donnera une conférence au CIP à Tramelan le mercredi 8 mai à 19h.
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RAPPEL - Conférence publique : La coopération Nord/Sud dans un monde sous tension : quels rôles pour les ONG ? Dans le cadre du 30e anniversaire de la FICD, Jacques Forster, professeur honoraire de l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève (IHEID), donnera une conférence intitulée “La coopération Nord/Sud dans un monde sous tension : quels rôles pour les ONG ?” Mercredi 20 mars 2024, 20h15 - Fondation rurale interjurassienne, Beau-Site 9 2732 Loveresse. [Information]
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L’association EDEN rejoint la FICD. Basée dans le Jura bernois, à Villeret, et active au Nord du Bénin dans le but de soutenir les populations rurales vivant de l’agriculture et l’élevage, l’association EDEN est devenue membre de la FICD. Elle assure notamment la promotion de l’agriculture, de l’élevage et de l’apiculture par des projets de soutien et d’encouragement aux agriculteurs et éleveurs les plus démunis. [Fiche membre]
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Jura-Afrique - Des résultats encourageants pour le centre agroécologique Jura-Afrique au Bénin . Dans son édition du 2 février 2024, le Quotidien jurassien s’est intéressé aux résultats d’un projet mené par Jura-Afrique. Outre la formation dispensée (5 unités de production : apicole, piscicole, avicole, maraichère et pépinière) à de jeunes adultes, cette ferme-école accueille régulièrement des écoliers afin de les sensibiliser aux enjeux liés au changement climatique et au développement durable. [Lire l'article]
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