L’importance de la formation professionnelle
Une grande partie des derniers projets soutenus par la Fédération interjurassienne de coopération et de développement s’intéressent à la formation professionnelle. Les demandes de financement concernent notamment l’aménagement d’infrastructures mais également la mise en place de formations qui s’adressent soit à de jeunes adultes soit à des enseignant·e·s qui perfectionnent leurs pratiques professionnelles.
Parmi les 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030, deux d’entre eux s’intéressent plus particulièrement à la formation des jeunes et des adultes. Ainsi, l’ODD n°4 “Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité [...]” relève l’importance de la formation professionnelle. Plusieurs sous-objectifs défendent l’augmentation du nombre de bourses d’études offertes aux pays en développement pour la formation professionnelle ou l’améliorer des moyens destinés à la formation d’enseignant·e·s dans ces mêmes pays. L’ODD n°8 vise à “Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable [...] pour tous”, notamment à réduire considérablement la proportion de jeunes non scolarisé·e·s, sans emploi ni formation.
En présentant différents projets en lien avec l’éducation, et en s’intéressant plus particulièrement à la formation professionnelle, les ONG membres de notre fédération contribuent grandement à la réalisation de ces objectifs. Ces dernières années, la FICD a ainsi investi dans des projets améliorant les infrastructures d’écoles professionnelles, telles celles de l'Institut agricole d’Obala au Cameroun (Aménagement et équipement de nouvelles infrastructures didactiques, d’une cantine scolaire et d’un dortoir), ou de l’Ecole Supérieure Spécialisée du Vakinankaratra, à Madagascar (remise à niveau du système informatique). D’autres projets concernent la formation pratique elle-même. Citons ici le projet “Autonomisation de la Jeunesse de Sinzénou”, en Côte d’Ivoire, ou celui de “Pédagogie professionnelle” mené au Cameroun.
Depuis 2009, la FICD a investi plus de 4 millions de francs dans 59 projets portés par ses membres, pour un coût total dépassant les 13 millions de francs. Si nombre d’associations ont débuté leurs actions par le financement d’infrastructures destinées à l’éducation de base et à l’alphabétisation, plusieurs d’entre elles ont ensuite continué leur développement par la mise en place de formations professionnelles certifiantes. Ces dernières permettent aux bénéficiaires d’acquérir des compétences pour exercer un métier et développer une véritable activité économique qui leur profitera et qui profitera également à leur entourage.
Ce sont ainsi plusieurs dizaines de milliers de personnes qui voient leurs conditions de vie améliorées grâce à l’appui de la FICD et de ses membres.
Bruce Rennes, chargé de projets
|