La Fête de la Solidarité est un beau projet, qui nous tient à cœur. Nous souhaitons le mener à bien dans les meilleures conditions et au meilleur moment possibles. Or, sa bonne organisation est rendue compliquée par la situation sanitaire de ce début d’année.  À ce jour, beaucoup d’activités et de démarches ont déjà été réalisées. C’est pourquoi, d’entente avec le directeur de l’École secondaire de Saint-Imier et au vu de la situation sanitaire liée à la pandémie mondiale de Covid-19 et des mesures qui y sont liées, nous allons poursuivre le processus, mais selon un calendrier modifié : la Fête de la Solidarité, prévue le jeudi 2 juillet 2020, est reportée à 2021, à une date encore à préciser, entre Pâques et la fin de l’année scolaire (c’est-à-dire entre le 19 avril et le 1er juillet 2021).


Isabelle Boegli ● Secrétaire générale de la FICD


En effet, le simple fait d’évoquer la solidarité est un enjeu très important pour les adolescents et doit être vécu pour espérer être compris et intégré dans la vie de tous les jours. »

Cela fait déjà quelque temps que notre école secondaire planche sur le concept de la Fête de la Solidarité. Vous aurez peut-être retenu que la Fédération interjurassienne de coopération et de développement (FICD) s’est immiscée dans nos classes pour sensibiliser les élèves et leurs enseignants à plusieurs problématiques.

En premier lieu, les associations engagées dans ce processus ont fait connaissance avec les élèves et leur ont présenté, au travers de diverses activités pédagogiques, ce qui constitue l’essence même de leur existence, ce qui les motive à réaliser des projets et à se faire connaître.

En effet, le simple fait d’évoquer la solidarité est un enjeu très important pour les adolescents et doit être vécu pour espérer être compris et intégré dans la vie de tous les jours. Vous trouverez régulièrement dans ces quelques lignes, sur le site de l’école (www.essimier.ch) ainsi que sur Twitter des reflets des activités vécues en classe.

Les élèves gèrent

Deux classes d’élèves de 11e ont été initiées à la gestion de projet afin d’attribuer, lors de la fête proprement dite, un prix à l’association qui aura présenté le meilleur projet. Mais comment évaluer correctement un projet ? Les élèves se sont rendus compte que l’objectivité des critères, le choix de ceux-ci et leur utilisation concrète ne sont pas une mince affaire !

À l’école malgache

Trois classes de 10e ont découvert le travail de l’association Avenir Madagascar dont les projets sont liés à la formation. Les élèves ont constaté que la réalité de l’école vécue à Saint-Imier ou à Madagascar est très différente, d’où l’intérêt de monter des projets et de s’impliquer pour changer l’avenir de ces jeunes. Afin de mieux connaître le quotidien des adolescents malgaches, les élèves pourront entrer en contact et dialoguer avec eux.

Le chocolat en question

Dans un pays comme le nôtre, et plus encore en habitant près de Courtelary, il était intéressant de se plonger dans la réalité du commerce du cacao. Comment produire un chocolat équitable ? Comment garantir de bonnes conditions de vie aux producteurs ? Ces questions ont été au centre de la présentation faite à une classe de 9e par les Magasins du Monde.

Une goutte d’eau…

L’association La Goutte d’eau a évoqué la vie quotidienne d’enfants sous d’autres latitudes, ce qui n’a pas manqué de susciter l’intérêt de la classe de 11e, où ces situations ont été présentées. Un jeu inspiré du Monopoly a permis aux élèves de concevoir un peu mieux les problèmes rencontrés par des familles qui n’ont pas des conditions de vie faciles.

Cuisinons épicé !

Quelques cours d’économie familiale ont été adaptés, en collaboration avec les Magasins du Monde. Les élèves de 9e ont pu se rendre compte de l’importance du commerce des épices dans le monde et de la richesse culturelle de celles-ci.

Le plat du jour a permis de mettre en valeur le curry et a été apprécié à sa juste valeur !


Pierre Boisnay ● enseignant à l’école secondaire de Saint-Imier