À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation ce mardi 16 octobre 2018, la Fédération interjurassienne de coopération et de développement (FICD) réitère ses engagements envers l’Agenda 2030. Cette nouvelle « Journée de » n’est pas une simple ligne dans un calendrier mondial, elle soutient pleinement l’objectif de développement durable (ODD) n°2 : « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable. » Un objectif auquel participent de nombreuses ONG de notre région.

Agenda 2030 - ODD2


Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir

Bien que la situation se soit améliorée dans de nombreux pays, la faim et la malnutrition continuent de faire des ravages. On estime à 795 millions le nombre de personnes chroniquement sous-alimentées en 2014, pour la plupart des femmes et des enfants. L'objectif 2 vise à éliminer la faim et à la malnutrition sous toutes leurs formes d’ici 2030.


Lien : 

Agenda 2030 de développement durable

En effet, outre la sécurité alimentaire, la réussite de l’ODD n°2 passe par un accès à tous, tout au long de l’année, à une alimentation saine et nutritive. Ainsi, ces projets veillent à proposer des repas équilibrés aux enfants pris en charge, ainsi qu’une éducation à ces thématiques.

Bien que la situation se soit améliorée dans de nombreux pays, la faim et la malnutrition continuent de faire des ravages. Ainsi, près de 830 millions de personnes souffrent de sous-alimentation chronique dans le monde, et ce, malgré une production alimentaire mondiale suffisante. À l’extrême inverse, environ 2 milliards d'individus sont en surpoids, parmi lesquels près de 680 millions d'obèses. À la lecture de ces chiffres, on le constate, les efforts pour parvenir à la réalisation de l’ODD n°2 concernent aussi bien les pays du Sud, que ceux du Nord.

L’aide apportée par les bénévoles des ONG du Jura, du Jura bernois et du district bilingue de Bienne revêt de nombreuses formes, qui vont de la distribution de paniers alimentaires au soutien à une agriculture durable. Sur ce dernier point, en contribuant à l’amélioration de la productivité agricole et des revenus des petits producteurs alimentaires, ces projets (formations agricoles, financement d’activités maraichères ou adductions d’eau, par exemple) permettent non seulement aux populations défavorisées d’avoir un accès à une autonomie alimentaire, mais ils leur offrent également l’opportunité de revendre le surplus produit sur des marchés locaux. Le quotidien est ainsi amélioré et l’argent généré participe, notamment, à la scolarisation des enfants.

Enfin, dans de nombreux projets concernant l’accueil d’enfants (gestion d’orphelinats, d’écoles ou d’internats), des efforts particuliers sont entrepris afin d’offrir davantage que la garantie d’un repas. En effet, outre la sécurité alimentaire, la réussite de l’ODD n°2 passe par un accès à tous, tout au long de l’année, à une alimentation saine et nutritive. Ainsi, ces projets veillent à proposer des repas équilibrés aux enfants pris en charge, ainsi qu’une éducation à ces thématiques. Une pédagogie qui sensibilise notamment, au choix des aliments ou au respect d’horaires de repas, tout en préservant les habitudes culturelles de chacun. Ces apprentissages, transmis aux enfants, se diffusent ensuite également dans les familles.

Certes, la route est encore longue. Toutefois, les actions menées par les ONG sont portées par le soutien et la formidable générosité des habitants de notre région. Grâce à cette belle mobilisation ce sont des milliers d’individus qui prennent chaque jour le chemin d’une autonomie alimentaire de qualité.

Les associations membres de la FICD participent à la réalisation de l’objectif de développement durable n°2 pour une alimentation saine et durable. Ici, formation pratique à l’élevage de poulets à la ferme de l’Institut Agricole d’Obala, au Cameroun. ©Olivier Girardin